Réflexions

L’écologisme est une idéologie cohérente : elle s’applique à elle-même sa première obsession, la décroissance. Pour prospérer elle s’est appuyée sur une réalité indiscutable, le dérèglement climatique et la part des sociétés humaines dans le phénomène, mais, en moins de temps qu’il ne faut , elle a délaissé la protection de l’environnement au profit de sujets bien plus importants à ses yeux : la transidentité ; l’écriture inclusive ; la G.P.A. ; la dépénalisation du cannabis ; l’ouverture totale des frontières. Tout cela, selon la formule autorisée, pour « sauver la planète » !

Et certains coupables sont d’ores et déjà identifiés : le capitalisme, l’islamophobie, l’État d’Israël !!

L’écolo-wokisme avance à marche forcée, en France, comme à l’échelle européenne : une sorte de climax démocratique, la vie normée à chaque instant pour atteindre la terre promise : la neutralité climatique en 2050. Dans un fascinant mélange de naïveté et de cynisme, a ainsi été inventé le « green deal », sous la houlette de la Commission Européenne. Sans aucune certitude des effets écologiques de cette planification, on a abandonné le moteur thermique et offert à la Chine la mort de notre industrie automobile. Rendu impossible à la location des centaines de milliers de logements. Mis en accusation les travailleurs de la terre comme les premiers pollueurs. Rejeté les voitures hors des métropoles.

Réglementer, surveiller, punir, interdire, tels étaient les nouveaux codes de la bienpensance. Dire que cette minorité envahissante est en train de mettre l’Europe à genoux est un doux euphémisme.